Arabella & Kieran ◘ Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être.

Debout devant la cage, je reste silencieux, la colère gronde alors que je viens de raccrocher avec l’un de mes clients, je regarde les filles puis je finis par me retourner vers l’un de mes hommes “Tu vas me récupérer Arabella immédiatement, tu prends un des hommes avec toi, je serai en haut, à la place tu lui amènes Maé” Je n’en rajoute pas plus, ça ne les regarde pas comme ça ne regarde pas non plus les filles face à moi. Je laisse mon regard sur les filles, il est froid et pour le moment, je n’ai que faire de leur gueule. “j’m’occuperai de vous plus tard” Je remonte dans la maison tout en prenant soin de bien fermer les portes. Cette femme, je me demande ce qu’elle va devenir car si elle continue ainsi, il va falloir que je prenne une décision même radicale.

Alors que j’attends son arrivée, je me sers un verre avant de me tourner vers Lina qui vient d’arriver, je ne veux pas qu’elle reste là “Lina j’ai besoin d’être seul, tu peux sortir si tu veux, si t’as besoin d’un chauffeur, prends Mike et si t’as besoin d’argent, prends cette carte, j’aimerai que tu te fasses plaisir et si en rentrant tu peux passer au pressing, ça m’arrangerait” Je lui souris alors qu’elle prend la carte de mes mains et part sourire aux lèvres. Je m’allume une cigarette tout en buvant une gorgée de mon verre. Je ne sais pas combien de temps il se passe entre le fait que j’envoie mes hommes et qu’ils reviennent avec elle. Je me tourne et je pose mon verre sur la table, je tire doucement sur ma clope alors que je fixe la porte.

Quand elle s’ouvre, mon regard reste sur Arabella qui est maintenue par les deux hommes. Un simple signe de tête et je leur fais comprendre de nous laisser, mon regard se pose sur elle, je suis en colère contre elle, ça je ne peux pas le nier. J’avance doucement venant poser ma clope dans le cendrier, d’un geste rapide, le revers de ma main vient s’écraser contre sa joue avant de venir l’attraper par la gorge “J’crois que tu n’as pas compris ce que je t’ai dit avant que tu partes, tu viens de me faire perdre de l’argent et crois-moi que tu vas me rembourser” Je finis par la lâcher et de la repousser avec violence. Je fais quelques pas dans la maison avant de me retourner “Viens ici” dis-je alors que je me retrouve non loin du canapé.

Face à la jeune femme, mon regard est dur, je suis en colère contre elle, une fois de plus elle vient de me désobéir, une fois de plus elle n’en a fait qu’à sa tête et il va vraiment falloir qu’elle change rapidement si elle ne veut pas finir entre quatre planche ou donner à un des salopards prêt juste à défoncer une de mes filles sans lui laisser le moindre choix. Mon regard est sur elle alors que je fais un signe de tête pour demander à mes hommes de partir, une fois fait, c’est rapidement que le revers de ma main vient s’écraser contre sa joue. Ma main autour de sa gorge, je serre sans me soucier si cela lui fait du mal. Elle allait devoir me rembourser et pas qu’un peu ça c’était une certitude.

Je finis par la repousser et je fais quelques pas dans la pièce puis je finis par la regarder lui ordonnant de venir. J’attrape mon verre pour en boire une gorgée avant de la voir s’installer dans le canapé après avoir pris la parole, je fronce les yeux, elle se fout vraiment de moi, elle se croit où chez elle ? Je m’approche et l’attrape par le bras pour venir la faire se lever “Tu t’es cru où ? j’t’ai pas dit de t'asseoir alors tu vas rester debout jusqu’à ce que je te donne l’ordre de faire l’inverse” J’avale une gorgée de mon verre avant de le reposer pour venir l’attraper une fois de plus par la gorge “Ferme ta gueule ! t’as rien à dire, si j’dis que t’écarte tes putains de cuisses pour un mec, même un mec chelou tu le fais et tu fermes ta gueule t’as compris !”

Je tourne la tête faisant une petite grimace avant de la lâcher et de la pousser avec violence, la faisant tomber dans le canapé. Ma mâchoire se crispe puis je finis mon verre. Je m’installe dans mon fauteuil et mon regard se pose sur elle, j’attends de voir si elle va se lever ou non et vaut mieux pour elle qu’elle le fasse. Mon regard reste un moment sur elle avant de venir regarder mon verre, doucement je fais tournoyer le liquide à l’intérieur avant de le finir d’une traite et de le poser sur la table basse. Ma main glisse dans ma barbe sans que je vienne à la quitter du regard.

Bordel mais elle allait me rendre dingue à réagir de la sorte, elle allait finir par se faire tuer si elle continuait comme ça, tout serait tellement plus simple si elle acceptait tout simplement ce qu’il se passe pour elle. Alors qu’elle s’installe dans le canapé, je vois rouge, je ne lui ai pas donné l’autorisation de s’asseoir dans le canapé, je ne lui ai rien demandé là-dessus. Quand je l’attrape, je ne fais pas dans la dentelle, ça commence à me gonfler ses petits airs de princesse, ici, il n’y a pas de princesse où si une Lina, elle c’est différent même si elle bosse pour moi. “Tu pensais mal, oui je veux que tu la boucles mais je veux surtout que tu m'obéissent. Et crois moi que tu vas écarter tes cuisses pour tous les mecs que je vais choisir.”

Je la regarde alors que je me pose dans le canapé, mon regard parcourt son corps alors qu’elle prend la parole pour dire qu’elle veut se faire pardonner. Doucement je fais tournoyer le liquide dans mon verre alors que je passe une main dans ma barbe. “déshabille toi” Elle voulait se faire pardonner, elle allait commencer par se mettre nue et après elle avait intérêt à être plus docile, j’avais besoin de décompresser et elle avait intérêt à le faire comme je le voulais et pas comme elle le voulait. Je baisse le regard sur ses cuisses dénudées puis je viens à me lever tout en posant mon verre sur la table. Doucement, je me rapproche d’elle et lui soulève le menton pour venir planter mon regard dans le sien.

“Déçois moi encore une fois et je te jure que ta famille recevra ton corps en petit morceau” Je pose mes lèvres contre les siennes puis je vais reprendre ma place dans le fauteuil. Je reprends mon verre et mon regard se plante sur elle, passons maintenant à la détente enfin surtout pour moi. “J’attends Arabella, retire tout” Je porte mon verre à mes lèvres afin d’en boire une gorgée sans pour autant la quitter du regard, cependant, il ne faudrait pas qu’elle prenne trop de temps à retirer les morceaux de tissus qui cache son corps.

Assis dans mon canapé, mon regard reste sur Arabella, c’est quoi son problème de devoir toujours faire l’opposé de ce que je dis, du moins la plupart du temps. Mon regard est sombre face à elle, je ne peux pas faire autrement, elle m’a désobéi, elle n’a pas fait ce en quoi elle est faite aujourd’hui. “Encore des paroles Arabella, ce n’est pas la première fois que tu me sors ce genre de chose et on voit ce que ça fait. Je ne te crois plus et je ne suis pas prêt de te croire. Aujourd’hui il faut des preuves et des actes pas des paroles” J’en ai assez de jouer à lui faire un minimum confiance quand elle parle, c’est terminé, tant qu’elle n’aura pas fait ses preuves, je me montrerai dur et ça elle devra s’y faire.

Ma main dans ma barbe, je fais tournoyer le liquide dans mon verre avant de lui demander de se déshabiller. Qu’elle ne veuille pas j’en ai rien à foutre, elle sait ce qu’il va arriver si elle n’obéit pas et je ne compte pas la laisser tranquille, ça elle peut en être plus que sûre. Mon regard reste sur elle alors qu’elle se déshabille doucement pour venir se mettre en sous vêtement. Je me lève pour venir l’embrasser avant de reprendre ma place et de lui dire de tout retirer. “Arrête de parler” Je soupire alors que je porte le verre à mes lèvres pour en boire une gorgée. Je passe ma langue sur mes lèvres alors que mon regard se pose sur son corps nu.

“Montre moi jusqu’où tu es prête à aller pour te faire pardonner” Mon regard reste intrusif sur elle, est-ce que j’ai envie de me la faire, bien sûr mais je ne compte pas être tendre avec elle, il est hors de question que je le suis pour le moment. Elle a besoin d’une leçon, elle a besoin de comprendre qu’en un claquement de doigts elle peut ne plus être là. Je soupire alors que je laisse mon regard sur elle. “J’attends Arabella, au lieu de parler utilise ta bouche avec escient.” Je sais qu’elle n’est pas bête et qu’elle sait ce que je veux là maintenant et je ne changerai pas.